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ET DIGT TIL GEORG BRANDES
497
est le miroir magique, object de nos amours,
oü nos yeux aveuglés vont s’égarer toujours,
oü la raison se trouble.
Maltre, la nuit survientl le long de ton chemin
courbé derriére toi, mon båton å la main
je te suivrai dans l’ombre;
tu me montres déjå dans le couchant vermeil
le vieux navire humain aux nacelles pareil,
qui chavire et qui sombre.
Mais par delå les monts quel bruit! — c’est l’avenir
que l’on entend de loin comme un cheval hennir
dans l’heure la pius triste,
et je ne doute pius ivre de vérité
de voir se sauver la pauvre humanité:
un dieu voilé l’assiste.
Je me ranime alors me sentant prés de toi
méme aux bords de l’ablme oü tout croule, j’ai foi
parce que je regarde
l’humanité marcher å travers les brouillards
vers son réve idéal, moi parmi les trainards
et toi dans l’avant garde.
7 Juillet 98.
T. CANNIZZARO
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