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(1868) [MARC] Author: Paul Botten-Hansen - Tema: Norwegian Literature
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littérature nationale. Il est vrai que l’Université, créée en 1811,
avait ouvert ses cours l’année avant la séparation d’avec
le Danemark et que ses chaires se trouvaient en grande
partie occupées par des hommes érudits et d’un talent
distingué. Mais, comme de raison, il fallait encore quelque
temps avant qu’elle pût devenir le vrai foyer des sciences et
de la civilisation du pays. L’organisation intérieure de l’état
et la surveillance jalouse de la liberté politique nouvellement
acquise absorbaient complétement, pendant les premières
années de notre période d’indépendance, l’esprit et les
pensées de la nation en ne laissant que peu d’espace aux
intérêts littéraires. La plupart de nos poètes ne firent résonner
leurs lyres que pour célébrer la liberté reconquise et précisément
par là ils s’attirèrent l’attention du public.

En 1815, la Norvège vit surgir trois poètes qui inaugurèrent
pour ainsi dire sa jeune liberté, c’était Conrad Nicolai Schwach,
Henrik A. Bjerregaard
et Mauritz Christopher Hansen.
Tous les trois ne tardèrent pas à acquérir de la réputation
comme poètes patriotiques: Schwach comme chansonnier,
Bjerregaard comme chansonnier et auteur de quelques pièces de
théâtre nationales, et Hansen, d’un talent supérieur aux deux autres,
comme chansonnier et conteur fécond et rempli d’imagination.
Mais, bien qu’en traitant des sujets nationaux ces auteurs
cherchassent à donner à leur style de la couleur locale, leurs
ouvrages ne pouvaient pas à juste titre s’appeler vraiment
nationaux ou être considérés comme le point de départ
d’une littérature norvégienne indépendante. Or, d’abord il
manquait à ces poètes l’originalité et la puissance créatrice
qui seules sont en état d’ouvrir de nouvelles voies à une
littérature déjà formée ou d’en fonder une nouvelle, Ensuite,
ils ne possédaient ni cette intime intelligence des traits
caractéristiques de la nation, ni surtout cette connaissance de

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