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IV-
NATURE DE l’ÉLECTRIC1TÉ.
les mémes pöles que s’il se trouvait dans une matiére
fluide ou gazeuse moins magnétique
Une molécule d ether est en repos, du moment oii elle
est également repoussée de tous les cölés. Un corps ma-
tériel ne peut se mouvoir sous Ueffet d’une action élec-
trique, si Uéther qu’il contient est également repoussé
de tons les cötés. La répulsion est-elle moindre d’un cöté
que de 1’autre, le corps devra, s’il est libre, se mouvoir
du cöté déterminé par la résullante des forces répulsives.
Si l’on veut déterminer le mouvement produit chez un
corps B par suite de ce qu’un autre corps, A, se trouve
dans son voisinage, on peut, sans apporter aucune reslric-
tion ä la solution du probléme, considérer A comme fixe
et immobile, et B seulement comme libre.
[1 faudra prendre alors en considéralion les circon-
stances suivantes :
UL’action qui s’exerce directement entre 1’éther de
A et celui de B.
2° L’action sur 1’éther de B de tout le milieu environ-
nant, ä 1’exception de 1’éther contenu dans A.
3° L’action de Uéther de A sur Uéther qui, si l’on éloi-
gnait B, se trouverait dans 1’espace maintenant oc-
cupé par B.
4° L’action de tout le milieu environnant, ä 1’exception
de 1’espace occupé par A, sur Uéther qui, dans le
cas ou B aurait été éloigné, se trouverait dans Ues-
pace occupé en dernier lieu par B.
On a de la sorte évidemment pris toutes les causes
actives en considéralion. Les deux premiers cas ont rap-
port å 1’etfet de toute la masse d’éther environnante sur
1 Poggend. Annalen, tome LXXVII, p. 578.
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