- Project Runeberg -  Sur la nature de l'électricité /
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(1872) [MARC] Author: Erik Edlund
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2 NATURE DE l/ÉLECTRICITÉ.
rapportent, tandis que l’origine électrique en peut étre
établie ä l’aide de la théorie d’Ampére. Les deux fluides
électriques sont donc les seuls qui soient jusqu’ici consi-
dérés comme nécessaires au point de vue de la théorie.
Nous allons essayer de montrer dans ce travail que les
phénoménes électriques, tant statiques que dynamiques,
se laissent expliquer ä l’aide d’un seul fluide, qui, selon
toutes les probabilités, n’est autre chose que l’éther
* Nous prenons la liberté d’emprunter au discours par lequel M. le
baron F. de Wisede quilta, en 4 847, la présidence de 1’Aeadémie
royale des Sciences, les lignes suivantes sur 1’iniportance de 1’élher:
........... « On ne peut pas mieux admeltre quune matiére remplissant
1’espace inlini, et présentant des propriélés aussi particuliéres et aussi
remarquables quecellesque nous devons forcémentallribuer ä 1’éther,
aitétéuniquement destinée par la 1’rovidence å la propagation de la lu-
miére, quon ne peut supposer que l’air l’ail élé exclusivement ä celle
du son. La densilé si faible de 1’élher est prouvée par sa lésistance
tolaleinenl inappréciable aux planétes, lesquelles paraissent s’y mou-
voir sans obstacle. Les coméles, par contre, qui possédent elles-mémes
une densilé singuliérement minime, et qui, dans cerlaines parlies de
leurs orbites, se meuvent avec une vitesse des plus grandes, sem-
blent ressenlir une lésistance sensible de l’élher. Si ce 1’ait sé con-
stale, 1’existence de 1’éther, comme matiére douée d’inertie, se trouve
établie par une seconde vuie. La rapidité prodigieuse avec laquelle la
luiniére se propage, nous monlre, d’autre part, que la matiére élhé-
rée doit posséder une élaslicité extraordinaire en comparaisön de sa
densilé. De toutes les inatiéres qui se trouvent dans les limiles de
notre expérience, le ler est la plus élaslique, et 1’hydrogéne, qui est
environ qualorze fois plus léger que l’air atmosphérique, la plus légére.
Or, si 1’on se figure une matiére d’une densilé égale a celle de l’hy-
drogéne, rarélié autant que cela se peut faire dans une machine
pneumalique ordinaire, soit a la pression d’environ un millimclre, et
dont 1’élaslicité égalat celle du fer, uue matiére hypolhétique de celle
nalure propagerail le son ou toul autre mouvement vibraloire avec la
vitesse de 8U00 myriamétres par seconde. Quelque immense quelle
soit, celle vitesse ne conslilue pourlant qu’un cinquiéme environ de
celle de la lumiére, et le module d’élaslicité exprimé en mesure de
longueur, doit par conséquent élre environ 25 lois plus grand chee

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