- Project Runeberg -  Jordbruksräkningen år 1927 /
ix

(1930) [MARC] - Tema: Statistics
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Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Le recensement général agricole de 1927

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IX

Pendant les premières années de la guerre, on constata un élevage intensif des
chevaux et, en 1916, le nombre de chevaux existant en Suède était supérieur à la normale.
En 1919, il avait encore légèrement augmenté; mais, depuis cette époque, les
circonstances, ont été moins favorables à l’élevage de la race chevaline, et le nombre de ces
animaux, fortement diminué, n’était plus que de 620 000 en 1927. Ce recul est
certainement dû pour une grande part à la vulgarisation de l’emploi des voitures automobiles
et des tracteurs pendant les dix dernières années. Comme pour les chevaux, on a à
enregistrer une forte diminution d’une autre espèce de bêtes de trait: les bœufs. Ces
animaux sont sur le point de disparaître complètement dans la plupart des régions du pays
et, au moment du recensement de 1927, on n’en comptait plus que 20 000 dans toute
la Suède- Le cheptel des bovins, si considérablement réduit pendant les dernières
années de la guerre, avait à peu près reconquis son importance d’avant-guerre en 1927.
En ce qui concerne particulièrement les vaches, qui sont des animaux de la plus haute
importance poux la production animale, on constate que leur nombre a augmenté
depuis 1916 de 6 %, soit dans la même proportion que la population du pays. L’élevage
du mouton, qui, depuis longtemps, décroissait régulièrement d’importance, fut
avantagé pendant la guerre par les prix élevés payés pour la laine, ce qui amena en trois ans,
de 1916 à 1919, une augmentation d’environ un tiers du cheptel ovin. Après cette
dernière année, un décroissement se fit sentir rapidement et, en 1927, le nombre des
moutons existant en Suède était inférieur à la moitié de celui enregistré en 1919. La
diminution du nombre des chèvres pendant ces mêmes années a été tout aussi forte. En 1916,
il y avait en Suède 1 065 000 porcs; se nombre diminua rapidement les années suivantes
et n’était plus que de 634 000 en 1918. Le recensement de 1927 a permis de constater
qu’il s’était relevé à 1 387 000 animaux, ce qui constitue, depuis 1916, une
augmentation de 30 %, tandis que, comme nous l’avons dit plus haut, la population ne s’était
accrue pendant la même période que de 6 %,

Lors du recensement, on a établi le nombre des animaux domestiques existant dans
les exploitations de grande et de petite culture, en répartissant toutes les exploitations
agricoles en un certain nombre de catégories d’après l’importance de leurs terres labourables
(Tableaux N° 6 et 8). Dans le Tableau M, pages 58—59, on indique le nombre
d’animaux par rapport à la superficie des cultures dans chacune de ces catégories de
grandeur. Il en ressort que le troupeau est considérablement plus important dans les petites
exploitations que dans les grandes. Il existe aussi certaines dissemblances au point de
vue de la nature de l’élevage du bétail entre les petites et les grandes exploitations
agricoles. En ce qui concerne aussi bien les chevaux que les ovins et les porcins, ce sont
surtout les moyennes et les grandes exploitations qui pratiquent l’élevage des jeunes
animaux, tandis que les petites exploitations achètent ailleurs les jeunes animaux
nécessaires à la reproduction et s’adonnent plus entièrement à la production du lait et de la
viande de porc.

Pour la première fois en Suède, on a recensé en 1927 le nombre d’arbres fruitiers
existant dans le pays. D’après les renseignements recueillis, il y avait à ce moment en
Suède 4 218 000 pommiers, 1 290 000 poiriers, 1 031 000 cerisiers et 908 000 pruniers.

A la même occasion, on a également obtenu des renseignements sur l’étendue des
nouvelles cultures entreprises de 1922 à 1927 dans chaque exploitation agricole (Tableaux
10 et 11, colonne 13). La superficie des terrains de nouvelle culture s’élevait au total
à 22 773 hectares, correspondant à la culture nouvelle de 3 800 hectares par an, soit
0-1 % de la superficie totale de cultures du pays. Les terres nouvellement cultivées se
trouvent, pour la plus grande partie, dans la partie septentrionale de la province du
Norrland, où il existe encore de grandes possibilités de gagner de nouveaux terrains à
la culture, et dans l’île de Gotland, où l’assèchement de terrains marécageux a également
permis de récupérer une étendue importante de terres propres à la culture.

Sur l’étendue des terres labourables du pays, 911 000 hectares soit 24ô % étaient
drainés (Tableaux 10 et 11, colonnes 9 à 12). Le drainage des terres labourables est
surtout pratiqué dans les plaines de la Suède méridionale et centrale, tandis que dans

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