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BILAGAN i\:o 14.
Afskcdsaiisökningen var af följande lydelse:
1 Sire !
Daignez souffrir, que par ces lignes je sollicite
respectiféuse-nieiit de Votre Majesté de me retirer des emplois distingués,
dont il Lui a plu de me revêtir. Ma conviction est entière,
que la capacité me manque, pour remplir dûment et comme je
le souliailerois, le poste surtout si honorable de Gouverneur de
Monseigneur le Prince Royal: Si mes regrets ne peuvent finir
qu’avec ma vie, d’avoir aussi évidemment reconnu que je l’ai
faite, l’insuffisance de mes talents pour l’occuper, il est du moins
de mon devoir aussi des-lors et comme sujet fidî-le de Votre
Majesté et comme honnête homme de demander d’en sortir.
J’ose rappeller à Votre Majeste trts-humblement, que quand
Elle daigna m’annoncer l’année passée ses gracieuses dipositions
de vouloir penser à moi, pour être nomme à cette pkice
éminente, je La suppliois de bien plutôt daigner jetter ses yeux
pour un choix de telle importance, sur quelque autre de ses
sujets, plus mérité que moi, et plus doué de qualités, propres à y
remplir son attente. Votre Majesté ne voulut point, que je
montrasse d’autres sentiinens, que ceux de pure obéissance, et de
re-connoissance la plus dûe comme la plus illhnite’e de ses
bienfaits et j’emporte avec moi cette dernière au tombeau, quoi qu»
Votre Majesté veuille ordonner de mon sort; mais autant que je
sens parfaitement, combien il deviendra affreux, si j’ai le malheur
de déplaire à Votre Majesté par ma respectueuse demande
actuelle, autant cependant mille motifs et les plus urgents pour moi,
m’y contraignent. x
Je me serois sans doute cru. Sire! le plus heureux des
êtres, si j’eusse pu vous servir au gré de vos intentions, comme
à celui de mon propre coeur dévoue"; mais les moyens et
facultés chez moi répondent trop mal à mon meilleur vouloir. J’ai
essaye’ mes forces, pendant un an d’épreuves, et je rougis du
peu de ressources qu’elles m’ont fournies. Quand donc à ce vif
sentiment intérieur que j’eprouve du nombre de mes
imperfections , constatées par assez d’experiences déjà acquises, se
joignent eucor et la trempe de mon humeur, sans doute trop
sensible, et les diverses circonstances, où je me vois à l’égard de
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