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s’embrassèrent, s’assurèrent d’un empressehient mutuel à se revoir
et se séparèrent les meilleurs amis du monde. Quoique la
différence des caractères de ces deux souvrains est très-grande, ils
ont tous les deux assez d’usage du monde pour se convenir.
,JA l’e’gard des plaisirs de l’Italie je ne saurois Vous en
parler. Il n’existe pas à mon avis un pays plus ennuyeux, NB si
vous n’employez pas toute votre journée à examiner et réfléchir
sour tous les objets d’admiration qui se présentent, vivant pour
le reste avec des savants, des antiquaires et des musiciens. Mais
dés qu’on cherche la socie’té on perd son lems par des diners
et des soupers qui durent à 2 heures la nuit, sans souvent
pouvoir *^rler à un seul être raisonnable. Les Opéras d’Italie
sont superbes en décorations et musique. Un certain Marchesi
en fait les délices; mais du reste elles sont insoutenables, surtout
à Rome, où tous les ballets sont composés d’hommes habillés
en femmes, la décence romaine ne permettant pas une femme de se
montrer sur le théâtre.
”Nous partons demain pour Naples, où nous resterons jusqu’à
la fin de Février. Après la semaine sainte que nous restons
ici, nous allons à Parme, Yenise et Turin, de manière qu’au
commencement de Juin nous pouvons être à Paris. Y. E. ne
sauroit s’imaginer comme nous sommes tous attaques du
hems/u-ka (c’est à dire: la suite) et avec quelle impatience j’attends le
moment de revoir notre petit Prince et de Yous assurer des
sentiments de respect avec lesquels j’ai l’honneur d’être
■”de Votre Excellence
”Rome ce 24 de Janvier 1784.
**le très-humble et trés-obeissant serviteur
Le Baron de Armfelt.”
”Apostille : Avec Mr Stiemvall je me prends la liberté
d’envoyer à S. E. 2 me’daillons, une du Pape et une de
l’Empereur, qui n’ont de mérite que là ressemblance.”
Med samma ilbud fick Guvernören nedanstående
egenhändiga skrifvelse från Konungen sjelf:
>Je ne veux point laisser partir Stiernvall sans Vous réméré
cier de vos lettres, mon cher Baron, et des soins que Vous
avez de mon Fds. J’attends avec impatience les feuilles de sa
première écriture. Je lui envoie des poupées de la comédie
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