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(1873-1877) [MARC]
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - N:r 16. Bulletin des Séances de la Société d'Anthropologie. — Aperçu rétrospectif des travaux de la Société d’Anthropologie de Stockholm pendant les années 1873—1877

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BULLETIN OES 8ÉAN0E8 DE LA SOCIÉTÉ D’ANTHROPOLOGIE. 5

doivent être, par plusieurs raisons, considérées comme des restes de foyers
du peuple de l’âge de la pierre. Enfin, M. Hofberg signale, près du village
de Fröböke, dans la paroisse de Breared, à trois milles (32 kilom.) de la
mer, un champ funéraire remarquable, qu’il considère avoir été employé
tant par le peuple de la pierre que par celui du bronze et du fer.
L’orateur termine par la mention du peu d’intérêt qu’offrent au point de vue
de l’histoire de l’art les églises de la Hallande méridionale.

M. Sandeberg communique les objets de l’âge de la pierre découverts
par lui dans un voyage zoologique qu’il a fait cette année à la Mer Blanche
et dans la presqu’île de Kola, à Solotizk, lieu de trouvaille resté inconnu
jusqu’ici, situé sur la oôte orientale de l’entrée de la Mer Blanche. La
trouvaille se composait de pointes de flèche d’un travail remarquable et
d’autres objets en silex; une foule d’éclats de silex et un grand polissoir
qui avait servi à aiguiser les outils en pierre, montraient que la
fabrication avait eu lieu sur place. La quantité de rognons de silex trouvés sur
le rivage, prouvait que la matière brute était indigène. Des moines de
Solovjetzk racontèrent plus tard à l’explorateur que des objets en pierre
avaient été recueillis sur plusieurs points le long de la route suivie par les
pèlerins qui se rendent du lac Onéga à la Mer Blanche, quoique ces objets
u’aient pas été conservés. M. Sandeberg signale, comme la station la plus
importante de l’âge de la pierre, Konnavolsk, à la sortie de la Segescha
du lac de Seg, où, quand les eaux sont basses, on voit, dit-on, au fond du
lac des traces de constructions antiques, etc. On a rencontré aussi
d’excellentes stations de l’âge de la pierre aux bords du lac Vig et au voisinage
de l’Onéga.

M. H. Hildebrand montre que les types communiqués par M.
Sandeberg ont en général leurs analogues dans l’âge de la pierre suédois,
circonstance d’autant plus remarquable que l’on rencontre des formes toutes
différentes dans les régions intermédiaires de la Finlande, des provinces de
la Baltique et de la Lithuanie, de même que dans ces pays en général ce
n’est pas le silex qui sert de matière brute aux outils eh pierre. Le
nouveau lieu de trouvaille russe n’en peut pas moins être mis en relation avec
la Suède et sou âge de la pierre, car le même type principal se retrouve
dans les parties méridionales de notre pays, le long des côtes sud de la
Baltique, en Pologne, en G-alicie et sur la totalité des immenses plaines
basses de l’Allemagne du Nord. A en juger d’après les exemplaires
communiqués, ils démontrent spécialement un grande ressemblance entre les
trouvailles de la Russie du Nord et celles de la Pologne.

M. Kinberg signale l’importance qu’il y aura, dans les explorations
archéologiques futures des régions arctiques, à recueillir soigneusement les
vestiges d’animaux qui s’y pourront renoontrer en connexion.

M. Torell mentionne la place des peuples arctiques de l’Amérique
dans le système ethnographique, et communique quelques observations sur
la ressemblance existant entre les Esquimaux et les Japonais, ressemblance
qu’il a trouvée s’étendre non-seulement à la stature en général, mus encore
aux changements de l’expression du visage suivant les affections différentes
de l’âme. A ces égards, il y aurait un rapprochement plus sensible entre
les Japonais et les Esquimaux qu’entre les Japonais et les Chinois. Il existe

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