- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
355

(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - IX. Voyage d’Orenbourg à Astrakan. — Pêche de l’esturgeon dans le fleuve Oural par des Cosaques. — Voyage à travers le steppe sur des chameaux. — Séjour dans le palais du khan kirghise Dschanger, au milieu du steppe. — Visite chez la princesse kalmouke Tiumén. — Arrivée à Astrakan

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VOYAGE EN SIBÉRIE. 355
chantante quelques vers probablement du Coran,
criaient : Allah hegebér (le Seigneur soit loué !), se ca
ressaient la barbe, et tournaient enfin leur visage
tout contre l’épaule gauche. Ce cérémonial fut répété
le lendemain matin avant notre départ.
Les sultans avaient pris avec eux deux petits che
vaux supplémentaires, xiprès une assez longue course,
le sultan Tauke fit mettre une selle sur une de ces
bêtes pour se donner l’agrément d’une course à
cheval; quand il eut satisfait sa fantaisie, j’éprouvai
le désir d’en faire autant : je donnai l’autre cheval à
Gustave; nous fimes ainsi une assez longue traite.
Quand les Kirghises veulent mettre leurs chevaux au
galop le plus rapide, ils poussent un certain cri aigu.
Les sultans eurent l’idée, peut-être sur un encoura
gement de M. Due, de jeter ce cri afin de me fournir
l’occasion de déployer mon habileté comme écuyer;
les chevaux s’élancèrent avec une impétuosité sans
égale, et, quoique le cheval kirghise soit fort et sûr
de son pied, cette mauvaise plaisanterie eût facile
ment pu coûter la vie à un homme. J’allais à côté du
premier traîneau; Gustave était entre les deux. C’é
tait chose impossible que d’arrêter cette course
effrénée. Bientôt j’entends un cri; Gustave était
tombé :1e traîneau qui était sur ses talons lui passa
sur le corps, et je m’attendais à le retrouver mort.
A mon grand étonnement, il se lève et regarde
autour de lui, à moitié surpris, à moitié effrayé,
comme pour s’assurer s’il vit encore. Les chevaux du
traîneau avaient évité de le toucher de leurs pieds.

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