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cpie les Polonais se contenteraient de tont cc qu’on ferait
pour eux, pourvu seulement q.u’on rétablit le norn. de la
Pologne, gni avait disparu de toutes les cartes géograplii
ques, il fit plus, il lit renaitre de ses cendres I’ancien
rojaume, non tel qu’il avait été jadis; aucun souverain.
dans I’univers ne pouvait operer cette résurrection com
plele, mais tel que les circonstances le permettaient. Les
Polonais acceptérent cc bienfait avec reconnaissance ; ils
regardent le seul norn de lenr patrie comme une pierre
(Faltenie, préte a recevoir, avec le temps, une reconstruc
tion qu’ils appellent de leurs væux tranquilles. Ils ont en
core recu des mains de I’empereur Alexandre une con
stitution, que certes ils ne pretendent pas eire la meil
leure des constitntions possibles, ni celle qu’ils auraient
pii désirer ; mais enfin ils en sont contens ; et sils sont
iranquilles, quoiquilsconnaissentquelque cliose de mieux^
c’est parce que cetle fois-ci la Russie n’a pas blessé I’honneur
de la nation ; parce que I’ancien édifice national a été re
conslruit, du moms en partie ; enfin , parce que la Polo
gne n’a pas été incorporée a I’immense empire de la Mos
covie.
Pourquoi le roi Cliarles-Jean aime-t-il mieux imiter
son ennemi Bonaparte que son Lienfaiteur Alexandre?
Comment se fait-il quil ne yoie pas que les conseils in
sensés de I’aristocraiie suédoise I’entrainent a des démar
ches dont il pourrait encore déplorer les funestes consé
quences? ]1 peut vivre assez long-temps pour cela. Qu’U
ne se trompe pas ! une nation peut pardonner a ses or
presseurs, méme aun tyran ; elle ne pardonne jamai’ å
celui qui blesse son honncur ; et quel atlentat plus sen^il)!»1
j»our I’honneur national que de vouloir efFacer un p.’uple
eutier de la liste des nations pour en faire une ©lo-
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